Psychologue clinicien, le docteur Tony Hill est appelé par la Detective Inspector Carol Jordan pour assister la police dans la traque d’un tueur responsable de la mort de trois hommes à Bradfield, dans le Yorkshire. Mais sa personnalité anti-conformiste et ses méthodes peu orthodoxes suscitent l’hostilité des collègues de Jordan.
« Rule, Britannia ! rule the waves » (Air connu... ou qui devrait l’être)
RULE, BRITANNIA !
« ... et on rencontre quelqu’un de France 3 qui regarde la bande de votre série et dit [ton suave et accent français prononcé, NDA] : Oh non, on n’aime pas ça, c’est trop brutal. Vous faites Inspecteur Barnaby ? » (Robson Green, à propos de la vente de La Fureur dans le sang à l’international)
Cette anecdote narrée avec humour et talent par Robson Green, interprète de Tony Hill - le personnage principal de la série La Fureur dans le sang (Wire in the Blood), démontre à quel point les grandes chaînes hertziennes françaises, qui n’ont d’yeux que pour une production télévisuelle américaine en déclin, sont en train de louper le bus à impériale du nouvel âge d’or de la fiction télé britannique. Certes, Barnaby est anglais mais il est de loin le pire représentant de ce que le Royaume-Uni peut offrir, avec son Angleterre de carte postale formatée pour le câble américain et ses intrigues limite parodie de Cluedo.
Voyons les choses en face : la télévision britannique produit les meilleures séries au monde (suivie de près par la télé allemande) et même Hollywood le sait puisque les Américains travaillent actuellement sur des adaptations de séries anglaises pour le petit ou le grand écran (cf State of Play qui doit être transposé au cinéma). La Beeb, la vénérable BBC, aligne un catalogue qui fait saliver d’envie tous les téléphiles : MI-5 (Spooks), Les Arnaqueurs VIP (Hustle), Life on Mars - que le réseau américain ABC vient d’adapter (...), Meurtres en sommeil... et surtout la franchise Docteur Who. La nouvelle version de ce classique n’est ni plus ni moins que la meilleure série de toute l’Histoire de la télévision et, tel Star Trek à la grande époque, possède déjà trois dérivés, dont l’excellent Torchwood.
La télévision privée n’est pas en reste. ITV propose des séries de qualité comme Primeval (très gros budget) ou Lewis, suite du défunt Inspecteur Morse. Louper le bus à impériale, disions nous ? Voilà le problème : la plupart du temps les fleurons de la production télévisuelle anglaise arrivent en France sur le câble, le satellite ou la TNT (rappelons que tout le monde est loin d’avoir la TNT dans ce pays) avec très souvent des doublages calamiteux réalisés en Belgique (à quelques exceptions notables, dont Sugar Rush, de Channel 4, très bon doublage belge), ce pour des raisons purement financières.
RUNNING UP THAT HILL
« Bon alors, la victime : homme de race blanche, la trentaine, en bonne santé, un boulot respectable. Mais c’est idiot de dire ça, un métier ne rend pas un homme respectable. » (Docteur Tony Hill)
Le policier américain contemporain de série est monolithique, il est aussi humain qu’un Dalek (Daleks : robots particulièrement désagréables de la série Docteur Who), avec lequel il partage une dépendance à la technologie. Il a un vocabulaire limité et sa seule touche de bon goût est la chanson des Who qui introduit chacune de ses enquêtes. Le policier britannique, ou son plus proche cousin le limier amateur, est misanthrope et un tantinet alcoolique (l’inspecteur Morse), est atteint d’un penchant incurable pour le jeu (le docteur Eddie « Fitz » Fitzgerald, le limier de la série Cracker), ou bien a des problèmes avec ses collègues de travail (Jane Tennison dans Suspect Numéro 1).
Bref, le limier anglais, qu’il soit professionnel ou amateur, est profondément humain. Et le docteur Tony Hill est le plus humain de tous, parce qu’il connaît les méandres de l’âme humaine mieux que quiconque en ce monde si bas. Au risque de s’y perdre.
« Un peu tard pour un docteur, maintenant.
- Il est docteur en psychologie.
- Et depuis quand les cadavres se font psychanalyser ? »
(Don Merrick et Carol Jordan)
« ... Avec une série télévisée sur ITV cette année avec Robson Green dans le rôle de Tony Hill, il semble qu’il y aura un nouvel enquêteur de la police pour remplacer le regretté Morse » écrivait Maggie Douglas dans le journal The Express au moment du tournage de la première saison de La Fureur dans le sang. Carol Jordan et Tony Hill sont nés de l’imagination de l’écrivain écossais Val McDermid, ancienne journaliste. Ils apparaissent pour la première fois dans le roman Le chant des sirènes (The Mermaids Singing) en 1995.
La télévision britannique étant très friande de policiers littéraires, peut-être parce que les fictions télévisées du Royaume-Uni bénéficient d’une écriture elle-même très littéraire (une démarche très bien assimilée par le câble américain avec la série Dexter, d’après le romancier américain Jeff Lindsay), ITV met en chantier l’adaptation des Tony Hill en 2002 sous le titre La Fureur dans le sang (The Wire in the blood) - titre du deuxième livre avec Tony Hill et Carol Jordan (1997).
Acteur, chanteur et producteur - il produit La Fureur dans le sang via sa compagnie, Coastal Productions - Robson Green, est un visage familier des télespectateurs d’outre-Manche (Casualty, Soldier, Soldier...) Il incarne brillamment le docteur Hill, personnage qui rappelle étrangement son rôle du Detective Inspector Creegan dans la mini-série La part du diable (Touching Evil, 1997) et ses suites.
HILL STREET BLUES
« Elle vous fascine cette tueuse ?
- Exact.
- Et ça c’est dangereux, non ?
- Exact. »
(Carol et Tony)
« Je suis un psychologue, pas un profiler ». Le docteur Hill n’est pas un énième expert en profilage mais un psychologue que l’on consulte sur des cas très particuliers, cas qu’il lui arrive de prendre ensuite comme patients. L’esprit ouvert - contrairement à certains de ses collègues - Carol Jordan décide de faire appel à lui en dernier recours à la suite de trois crimes atroces qui semblent liés, mais est déstabilisée par cet homme distrait (il oublie ses clés de contact sur sa voiture), qui se parle à lui-même à voix haute et réfléchit en jouant sur sa console de jeu. La Detective Inspector Jordan est interprétée par Hermione Norris, ex-Cold Feet (1997-2003, une série comico-romantique).
« Vous voulez un ami ou un psy ?
- Lequel êtes vous ? »
(Tony et Carol)
« Une relation peut se baser sur la confiance et l’amour sans pour autant finir au lit » dit Robson Green, à qui on a souvent reproché dans le passé le systématisme des scènes d’amour dans ses rôles. Si le personnage de Hill, sa complexité, sa sensibilité, est l’atout majeur de La Fureur dans le sang, la relation unique entre le psychologue et l’inspectrice est un autre attrait de la série et non des moindres, car très cérébrale, loin de la tension sexuelle entre Mulder et Scully dans feu X-Files (par exemple). « ...Le fait que Tony ait besoin de Carol. C’est très simple, il a besoin de sa compagnie » continue Green, très impliqué dans le développement de Wire in the Blood. De ce point de vue-là le fait que Carol Jordan, toujours présente dans les livres de Val McDermid, soit absente de la saison 4, est pour le moins regrettable, même si les bons concepts bien exécutés survivent généralement aux départs de certains acteurs (Hermione Norris jouant désormais face au grand Stephen Fry dans la série Kingdom, et dans MI-5).
LA PART DES TENEBRES
« The Trilling wire in the blood
Sings below inveterate scars »
(T.S. Eliot)
Et qui d’autre que Carol Jordan pourrait partager les sombres pensées de Tony Hill, celui qui sait ce que l’âme des Hommes est capable de produire de plus noir, de plus destructeur ? Partagé entre un accablement qu’il porte sur lui tel un second manteau, et ce mélange d’intérêt clinique et de compassion qui le pousse à suivre en tant que médecin les tueurs qu’il a contribué à faire arrêter, Hill est le dépositaire des chroniques d’un nouvel âge de ténèbres, quitte à y risquer sa santé mentale ou carrément physique.
« C’est quoi 200 avocats au fond de la mer, Tony ?
- C’est déjà ça. »
(Tom et Tony)
Robson Green est fabuleux, spécialement dans les scènes où le docteur Hill dialogue avec lui-même, tantôt avec l’esprit du psychologue, tantôt avec celui du tueur en séries. Il rejoint le panthéon des plus complexes personnages de séries policières anglaises, comme Morse (le très regretté John Thaw) ou Fitz (Robbie Coltrane dans Cracker). Avec son écriture de haut niveau, son montage, son atmosphère musicale appropriée, sa réalisation de très grande qualité et un casting de professionnels consommés comme seules les productions britanniques peuvent en produire, La Fureur dans le sang s’impose par son originalité, son style, son intelligence et sa profondeur comme un classique majeur.
En France, c’est Canal Plus qui propose la série depuis 2003 avec un doublage belge guère enthousiasmant en dépit de la présence d’excellents comédiens comme Bernard Gabay et surtout François Mairet. Koba Films (http://www.kobafilms.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=51) nous permet désormais d’apprécier en dvd cette merveille de la télé anglaise qu’est Wire in the Blood dans de superbes conditions et le cas échéant en version originale.
Délaissez donc ne fut-ce qu’un moment Wisteria Lane et ses intrigues d’alcôve ou les peu joyeux naufragés de cet enfer que l’on dit être les Autres. Jack Bauer pourra bien sauver pour la sixième fois une grande métropole américaine sans vous (comment pourrait-il vous faire confiance, il est entouré de traîtres). Faites donc à la place une petite balade du côté de Bradfield, le Yorkshire est si joli. Le docteur Tony Hill vous attend, à vos risques et périls, mais vous en sortirez grandis.
« L’intensité de son engagement dans cette affaire lui causait encore des cauchemars terribles dont il se réveillait en sueur, déchiré par les réminiscences de souffrances passées. » (Val McDermid, La dernière tentation)
« Rule, Britannia ! rule the waves » (Air connu... ou qui devrait l’être)
RULE, BRITANNIA !
« ... et on rencontre quelqu’un de France 3 qui regarde la bande de votre série et dit [ton suave et accent français prononcé, NDA] : Oh non, on n’aime pas ça, c’est trop brutal. Vous faites Inspecteur Barnaby ? » (Robson Green, à propos de la vente de La Fureur dans le sang à l’international)
Cette anecdote narrée avec humour et talent par Robson Green, interprète de Tony Hill - le personnage principal de la série La Fureur dans le sang (Wire in the Blood), démontre à quel point les grandes chaînes hertziennes françaises, qui n’ont d’yeux que pour une production télévisuelle américaine en déclin, sont en train de louper le bus à impériale du nouvel âge d’or de la fiction télé britannique. Certes, Barnaby est anglais mais il est de loin le pire représentant de ce que le Royaume-Uni peut offrir, avec son Angleterre de carte postale formatée pour le câble américain et ses intrigues limite parodie de Cluedo.
Voyons les choses en face : la télévision britannique produit les meilleures séries au monde (suivie de près par la télé allemande) et même Hollywood le sait puisque les Américains travaillent actuellement sur des adaptations de séries anglaises pour le petit ou le grand écran (cf State of Play qui doit être transposé au cinéma). La Beeb, la vénérable BBC, aligne un catalogue qui fait saliver d’envie tous les téléphiles : MI-5 (Spooks), Les Arnaqueurs VIP (Hustle), Life on Mars - que le réseau américain ABC vient d’adapter (...), Meurtres en sommeil... et surtout la franchise Docteur Who. La nouvelle version de ce classique n’est ni plus ni moins que la meilleure série de toute l’Histoire de la télévision et, tel Star Trek à la grande époque, possède déjà trois dérivés, dont l’excellent Torchwood.
La télévision privée n’est pas en reste. ITV propose des séries de qualité comme Primeval (très gros budget) ou Lewis, suite du défunt Inspecteur Morse. Louper le bus à impériale, disions nous ? Voilà le problème : la plupart du temps les fleurons de la production télévisuelle anglaise arrivent en France sur le câble, le satellite ou la TNT (rappelons que tout le monde est loin d’avoir la TNT dans ce pays) avec très souvent des doublages calamiteux réalisés en Belgique (à quelques exceptions notables, dont Sugar Rush, de Channel 4, très bon doublage belge), ce pour des raisons purement financières.
RUNNING UP THAT HILL
« Bon alors, la victime : homme de race blanche, la trentaine, en bonne santé, un boulot respectable. Mais c’est idiot de dire ça, un métier ne rend pas un homme respectable. » (Docteur Tony Hill)
Le policier américain contemporain de série est monolithique, il est aussi humain qu’un Dalek (Daleks : robots particulièrement désagréables de la série Docteur Who), avec lequel il partage une dépendance à la technologie. Il a un vocabulaire limité et sa seule touche de bon goût est la chanson des Who qui introduit chacune de ses enquêtes. Le policier britannique, ou son plus proche cousin le limier amateur, est misanthrope et un tantinet alcoolique (l’inspecteur Morse), est atteint d’un penchant incurable pour le jeu (le docteur Eddie « Fitz » Fitzgerald, le limier de la série Cracker), ou bien a des problèmes avec ses collègues de travail (Jane Tennison dans Suspect Numéro 1).
Bref, le limier anglais, qu’il soit professionnel ou amateur, est profondément humain. Et le docteur Tony Hill est le plus humain de tous, parce qu’il connaît les méandres de l’âme humaine mieux que quiconque en ce monde si bas. Au risque de s’y perdre.
« Un peu tard pour un docteur, maintenant.
- Il est docteur en psychologie.
- Et depuis quand les cadavres se font psychanalyser ? »
(Don Merrick et Carol Jordan)
« ... Avec une série télévisée sur ITV cette année avec Robson Green dans le rôle de Tony Hill, il semble qu’il y aura un nouvel enquêteur de la police pour remplacer le regretté Morse » écrivait Maggie Douglas dans le journal The Express au moment du tournage de la première saison de La Fureur dans le sang. Carol Jordan et Tony Hill sont nés de l’imagination de l’écrivain écossais Val McDermid, ancienne journaliste. Ils apparaissent pour la première fois dans le roman Le chant des sirènes (The Mermaids Singing) en 1995.
La télévision britannique étant très friande de policiers littéraires, peut-être parce que les fictions télévisées du Royaume-Uni bénéficient d’une écriture elle-même très littéraire (une démarche très bien assimilée par le câble américain avec la série Dexter, d’après le romancier américain Jeff Lindsay), ITV met en chantier l’adaptation des Tony Hill en 2002 sous le titre La Fureur dans le sang (The Wire in the blood) - titre du deuxième livre avec Tony Hill et Carol Jordan (1997).
Acteur, chanteur et producteur - il produit La Fureur dans le sang via sa compagnie, Coastal Productions - Robson Green, est un visage familier des télespectateurs d’outre-Manche (Casualty, Soldier, Soldier...) Il incarne brillamment le docteur Hill, personnage qui rappelle étrangement son rôle du Detective Inspector Creegan dans la mini-série La part du diable (Touching Evil, 1997) et ses suites.
HILL STREET BLUES
« Elle vous fascine cette tueuse ?
- Exact.
- Et ça c’est dangereux, non ?
- Exact. »
(Carol et Tony)
« Je suis un psychologue, pas un profiler ». Le docteur Hill n’est pas un énième expert en profilage mais un psychologue que l’on consulte sur des cas très particuliers, cas qu’il lui arrive de prendre ensuite comme patients. L’esprit ouvert - contrairement à certains de ses collègues - Carol Jordan décide de faire appel à lui en dernier recours à la suite de trois crimes atroces qui semblent liés, mais est déstabilisée par cet homme distrait (il oublie ses clés de contact sur sa voiture), qui se parle à lui-même à voix haute et réfléchit en jouant sur sa console de jeu. La Detective Inspector Jordan est interprétée par Hermione Norris, ex-Cold Feet (1997-2003, une série comico-romantique).
« Vous voulez un ami ou un psy ?
- Lequel êtes vous ? »
(Tony et Carol)
« Une relation peut se baser sur la confiance et l’amour sans pour autant finir au lit » dit Robson Green, à qui on a souvent reproché dans le passé le systématisme des scènes d’amour dans ses rôles. Si le personnage de Hill, sa complexité, sa sensibilité, est l’atout majeur de La Fureur dans le sang, la relation unique entre le psychologue et l’inspectrice est un autre attrait de la série et non des moindres, car très cérébrale, loin de la tension sexuelle entre Mulder et Scully dans feu X-Files (par exemple). « ...Le fait que Tony ait besoin de Carol. C’est très simple, il a besoin de sa compagnie » continue Green, très impliqué dans le développement de Wire in the Blood. De ce point de vue-là le fait que Carol Jordan, toujours présente dans les livres de Val McDermid, soit absente de la saison 4, est pour le moins regrettable, même si les bons concepts bien exécutés survivent généralement aux départs de certains acteurs (Hermione Norris jouant désormais face au grand Stephen Fry dans la série Kingdom, et dans MI-5).
LA PART DES TENEBRES
« The Trilling wire in the blood
Sings below inveterate scars »
(T.S. Eliot)
Et qui d’autre que Carol Jordan pourrait partager les sombres pensées de Tony Hill, celui qui sait ce que l’âme des Hommes est capable de produire de plus noir, de plus destructeur ? Partagé entre un accablement qu’il porte sur lui tel un second manteau, et ce mélange d’intérêt clinique et de compassion qui le pousse à suivre en tant que médecin les tueurs qu’il a contribué à faire arrêter, Hill est le dépositaire des chroniques d’un nouvel âge de ténèbres, quitte à y risquer sa santé mentale ou carrément physique.
« C’est quoi 200 avocats au fond de la mer, Tony ?
- C’est déjà ça. »
(Tom et Tony)
Robson Green est fabuleux, spécialement dans les scènes où le docteur Hill dialogue avec lui-même, tantôt avec l’esprit du psychologue, tantôt avec celui du tueur en séries. Il rejoint le panthéon des plus complexes personnages de séries policières anglaises, comme Morse (le très regretté John Thaw) ou Fitz (Robbie Coltrane dans Cracker). Avec son écriture de haut niveau, son montage, son atmosphère musicale appropriée, sa réalisation de très grande qualité et un casting de professionnels consommés comme seules les productions britanniques peuvent en produire, La Fureur dans le sang s’impose par son originalité, son style, son intelligence et sa profondeur comme un classique majeur.
En France, c’est Canal Plus qui propose la série depuis 2003 avec un doublage belge guère enthousiasmant en dépit de la présence d’excellents comédiens comme Bernard Gabay et surtout François Mairet. Koba Films (http://www.kobafilms.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=51) nous permet désormais d’apprécier en dvd cette merveille de la télé anglaise qu’est Wire in the Blood dans de superbes conditions et le cas échéant en version originale.
Délaissez donc ne fut-ce qu’un moment Wisteria Lane et ses intrigues d’alcôve ou les peu joyeux naufragés de cet enfer que l’on dit être les Autres. Jack Bauer pourra bien sauver pour la sixième fois une grande métropole américaine sans vous (comment pourrait-il vous faire confiance, il est entouré de traîtres). Faites donc à la place une petite balade du côté de Bradfield, le Yorkshire est si joli. Le docteur Tony Hill vous attend, à vos risques et périls, mais vous en sortirez grandis.
« L’intensité de son engagement dans cette affaire lui causait encore des cauchemars terribles dont il se réveillait en sueur, déchiré par les réminiscences de souffrances passées. » (Val McDermid, La dernière tentation)
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