lundi 3 janvier 2011

LA REVANCHE DE MACHIN

Primeval - Saison 4, Episode 2. Une femme entend des bruits supects chez elle durant la nuit et trouve une petite créature bizarre ressemblant à un lézard. Elle jette la chose dans la cuvette de ses toilettes et, cinq ans plus tard, des ouvriers travaillant dans un vieil entrepôt doivent en gérer les conséquences.

[Sans spoiler]

Le second des 13 nouveaux épisodes de Primeval capture allègrement l'esprit de la première saison de la série de science-fiction et d'aventure de ITV1. Lorsqu'il semble que Connor Temple (Andrew-Lee Potts) ne pourra pas être réintégré au sein de l'Anomaly Research Centre tel qu'il fonctionne maintenant, le jeune homme - qui vient de passer un an au Crétacé avec Abby Maitland (Hannah Spearitt), veut continuer hors du centre avec l'aide d'un de ses amis: le très conspirationniste et très "bandit solitaire" Duncan (James Bradshaw).

« Oh, Connor. Please stay out of trouble. » (James Lester)

Connor suit Duncan sur la piste des problèmes dans un entrepôt désaffecté et demande de l'aide à Abby, maintenant chargée de la ménagerie de l'ARC. Le trio ainsi que des ouvriers peu avisés (« Seriously, you don't want to do that. ») croisent la version adulte d'une créature trouvée pour la première fois cinq ans plus tôt par une femme désireuse d'aller se recoucher. Et les affaires reprennent pour l'équipe de terrain du centre .

Le script de Steve Bailie est de facture classique mais efficace, avec des airs des deux premières années de Primeval. Et le retour de Duncan (vu pour la première fois dans la saison 1) est une bonne idée brillamment menée et bien soutenue par l'interprétation de James Bradshaw (« Well, there's hope for us all. ») On dirait bien qu'un arc scénaristique se développe avec le personnage de Matt (Ciarán McMenamin), ses motivations et ses liens avec le mystérieux Gideon (Anton Lesser). « It could be anyone of them, » dit l'homme au chef d'équipe de l'ARC. Mais de quoi et de qui parle t-il et serait-ce de la très curieuse Ruth (Jess Kearney)?

Le réalisateur Mark Everest tire intelligemment avantage des décors et le compositeur Stephen McKeon fait un travail superbe. A ce stade nous pouvons espérer que les 7 épisodes de la "saison 4" pourront effacer le souvenir de la grotesque saison 3.

Voir aussi:

http://thierryattard.blogspot.com/2011/01/les-portes-de-la-perception.html

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