La légion télévisuelle des policiers littéraires a maintenant un nouveau membre et il est italien... enfin en quelque sorte. Des producteurs de la version britannique de Wallander, et de DCI Banks, nous arrive Zen. Adaptée de la série des romans Aurelio Zen de Michael Dibdin, cette nouvelle série policière a débuté hier soir sur BBC One.
Aurelio Zen, joué par l'acteur anglais Rufus Sewell, est un inspecteur intègre et très indépendant travaillant à la Questura di Roma de la police d'Etat italienne. Il est la quintessence du "cool": son nom est cool ("C'est vénitien"), il porte des lunettes de soleil cool et un costume cool, il boit un espresso avant d'aller bosser et même qu'il le paye. Comme John Luther, un autre flic très indépendant de la Beeb, sa série télé a un générique (vraiment) super cool visuellement - avec un beau thème composé par Adrian Johnston. L'intérêt amoureux de Zen est interprété par Caterina Murino, de Casino Royale - ce qui est cool si vous avez aimé le film. Et à l'instar de Luther il est un cliché sur pattes mais, contrairement à ce dernier, lui il est cool.
Cette série en trois téléfilms est produite par Left Bank Pictures (Wallander) pour la BBC (BBC Scotland) et co-produite par les Italiens de RTI (Mediaset), les Américains de Masterpiece, les Allemands de ZDF et Ingenious Broadcasting, en association avec LipSync Productions. La distribution du premier épisode est de très haut niveau avec bien sûr en premier lieu Sewell: Peter Guiness, Ed Stoppard, le légendaire Anthony Higgins, etc. Même la grande Catherine Spaak dans le rôle de la Mamma de Zen.
Excepté les extérieurs italiens Zen n'apporte rien au genre. Bien sûr la licence artistique comme la suspension consentie de l'incrédulité sont censées aider le téléspectateur à accepter le fait que la plupart des personnages italiens s'expriment avec divers accents britanniques. Si le limier "atmosphérique" n'est pas nouveau à la télé britannique (rappelons nous de Maigret ou bien de Van der Valk) lorsqu'il s'agit de crimes télé italiens votre humble serviteur préfère le Commissaire Montalbano ou un classique comme La Mafia.
De toute manière les téléspectateurs du monde entier adorent les séries policières et l'industrie télévisuelle britannique tend à rivaliser avec son homologue française pour le titre de plus grand commissariat TV d'Europe. Peut-être qu'un jour nous aurons Damian Lewis dans le rôle d'Aurélien Nez, un détective parisien. Ou un flic de Moscou, TF1 avait essayé ça dans les années 1990.
http://www.bbc.co.uk/programmes/b00x9x43
http://www.guardian.co.uk/books/2007/apr/04/culture.obituaries
Voir aussi:
http://www.guardian.co.uk/tv-and-radio/2011/jan/03/tv-review-zen-eric-and-ernie
http://www.theartsdesk.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2829:zen-bbc-one&Itemid=27
http://www.guardian.co.uk/tv-and-radio/2011/jan/01/zen-bbc-sunday-drama
http://thierryattard.blogspot.com/2010/10/le-livre-temoin.html
Aurelio Zen, joué par l'acteur anglais Rufus Sewell, est un inspecteur intègre et très indépendant travaillant à la Questura di Roma de la police d'Etat italienne. Il est la quintessence du "cool": son nom est cool ("C'est vénitien"), il porte des lunettes de soleil cool et un costume cool, il boit un espresso avant d'aller bosser et même qu'il le paye. Comme John Luther, un autre flic très indépendant de la Beeb, sa série télé a un générique (vraiment) super cool visuellement - avec un beau thème composé par Adrian Johnston. L'intérêt amoureux de Zen est interprété par Caterina Murino, de Casino Royale - ce qui est cool si vous avez aimé le film. Et à l'instar de Luther il est un cliché sur pattes mais, contrairement à ce dernier, lui il est cool.
Cette série en trois téléfilms est produite par Left Bank Pictures (Wallander) pour la BBC (BBC Scotland) et co-produite par les Italiens de RTI (Mediaset), les Américains de Masterpiece, les Allemands de ZDF et Ingenious Broadcasting, en association avec LipSync Productions. La distribution du premier épisode est de très haut niveau avec bien sûr en premier lieu Sewell: Peter Guiness, Ed Stoppard, le légendaire Anthony Higgins, etc. Même la grande Catherine Spaak dans le rôle de la Mamma de Zen.
Excepté les extérieurs italiens Zen n'apporte rien au genre. Bien sûr la licence artistique comme la suspension consentie de l'incrédulité sont censées aider le téléspectateur à accepter le fait que la plupart des personnages italiens s'expriment avec divers accents britanniques. Si le limier "atmosphérique" n'est pas nouveau à la télé britannique (rappelons nous de Maigret ou bien de Van der Valk) lorsqu'il s'agit de crimes télé italiens votre humble serviteur préfère le Commissaire Montalbano ou un classique comme La Mafia.
De toute manière les téléspectateurs du monde entier adorent les séries policières et l'industrie télévisuelle britannique tend à rivaliser avec son homologue française pour le titre de plus grand commissariat TV d'Europe. Peut-être qu'un jour nous aurons Damian Lewis dans le rôle d'Aurélien Nez, un détective parisien. Ou un flic de Moscou, TF1 avait essayé ça dans les années 1990.
http://www.bbc.co.uk/programmes/b00x9x43
http://www.guardian.co.uk/books/2007/apr/04/culture.obituaries
Voir aussi:
http://www.guardian.co.uk/tv-and-radio/2011/jan/03/tv-review-zen-eric-and-ernie
http://www.theartsdesk.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2829:zen-bbc-one&Itemid=27
http://www.guardian.co.uk/tv-and-radio/2011/jan/01/zen-bbc-sunday-drama
http://thierryattard.blogspot.com/2010/10/le-livre-temoin.html
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