jeudi 20 octobre 2011

LE MARI DE L'ASTRONAUTE

Doctor Who - The Wedding of River Song (Saison 6, Episode 13). Ecrit par Steven Moffat et réalisé par Jeremy Webb.

Le 13 septembre 1999 la Lune n'a pas quitté l'orbite de la Terre, ou bien quelqu'un l'aurait sûrement remarqué. Et le 22 avril 2011 il ne s'est rien passé non plus.

« If God had a name what would it be?
And would you call it to his face?
If you were faced with him
In all his glory
What would you ask if you had just one question? »
(Joan Osborne - One Of Us)

Un jour... Personne ne meurt. Et Londres perd la boule. Le ciel ressemble à une pub pour la Ford Mondeo, les enfants jouent à Primeval dans le parc, Charles Dickens (Simon Callow) est interrogé sur son spécial de Noël chez BBC Breakfast et Bert Large - ou bien est-ce Winston Churchill? (Ian McNeice) - est à la tête de l'Empire Romain. Il est tout le temps 5h02 de l'après-midi et le Silurien Malokeh (Richard Hope), médecin personnel de l'empereur, ne voit rien à redire à ça. Quelque chose est arrivé au temps et le Doctor (Matt Smith) fait le "It's" man du Monty Python's Flying Circus. Pourquoi ne peut-il pas être un bon garçon et mourir ce 22 avril? A cause d'une femme, répond notre seigneur du temps préféré bien que l'on devine qu'il y a plus que ça derrière ce gâchis.

« This is absurd. Other worlds, carnivorous skulls. Talking heads. I don't know why I'm listening to you. » (Empereur Bert Large)

Le Doctor "épouse" River Song (Alex Kingston), la fille d'Amy Pond agent du S.H.I.E.L.D. (Karen Gillan), et trompe la mort en demandant qu'on l'appelle Dave - Eddie Murphy, pas le chanteur - dans le final de le sixième saison de Doctor Who. Il y a un Dalek... Oups, pardon! Y a plus. Il y a aussi un viking qui meurt dans un film d'horreur italien des années 1980, Dorium Maldovar (Simon Fisher-Becker) en Alfredo Garcia, des trains, des pyramides, Rory Williams (Arthur Darvill) en capitaine Becker de l'ARC. Et la pauvre Frances Barber à la place de Joan Collins en Madame Kovarian, la reine des méchantes d'opérette, dont le seul but dans la vie est juste de faire ch**er tout le monde. Oh, presque oublié Meredith Vieira (Bien le bonjour à nos charmants téléspectateurs américains!) et Roger d'American Dad ainsi que quelques potes tous en costards d'enfer pour l'occasion.

« Oh... that man. He's always one step ahead of everyone. Always a plan. »

Une autre saison du grand dessein de Steven Moffat, son grand Timey-Wimey, est terminée et l'aspirine ne sera pas incluse dans le coffret DVD. La saison 6 était inégale, souvent bavarde, ayant l'air parfois surinvestie en terme de production et parfois tout le contraire. « Les coupes budgétaires sont dures: je ne les aime pas, mais elles vous forcent à être créatif. » a dit le Grand Moff en 2010. Et l'arbitrage budgétaire vous force à la débrouille. Mais qui s'en soucie? La plupart des fans aiment le Doctor Who de Moffat et le travail des autres scénaristes est salué sans réserve comme génial. Les échantillons de mesure d'audience l'aiment aussi et idem pour le marché américain (Matt Smith était encore invité de Craig Ferguson lundi). Quant à BBC Worldwide, elle l'adore (la marque est commercialement au top partout).

« Those reports of the sun spots and the solar flares. They're wrong. They're aren't any. It's not the sun. It's you. The sky is full of a million million voices, saying, "Yes of course. We'll help." » Comme dit la chanson: Yeah, yeah, God is great. Yeah, yeah, God is good. Rien n'est arrivé (« In an aborted timeline, in a world that never was, nothing happened. ») Le Brigadier n'est plus; au revoir Sarah Jane Smith; Torchwood est devenu une mauvaise plaisanterie de taille mondiale. « On the Fields of Trensimore, on the Fall of the Eleventh, when no living creature can speak falsely or fail to answer, a question will be asked. A question that must never ever be answered. »

Doctor What?

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