Britt Reid (Seth Rogen) est un jeune playboy qui exaspère son père, James Reid (Tom Wilkinson), propriétaire du quotidien The Daily Sentinel. Lorsque James meurt, Britt fait la connaissance de Kato (Jay Chou) - mécanicien génial également doué pour les arts martiaux et qui travaillait pour son père.
Alors que le gangster paranoïaque Benjamin Chudnofsky (Christoph Waltz) veut s'emparer de Los Angeles, Britt Reid et Kato deviennent des justiciers masqués se faisant passer pour des criminels dans leur arsenal roulant: La Beauté Noire.
Alors que le gangster paranoïaque Benjamin Chudnofsky (Christoph Waltz) veut s'emparer de Los Angeles, Britt Reid et Kato deviennent des justiciers masqués se faisant passer pour des criminels dans leur arsenal roulant: La Beauté Noire.
Le Frelon vert (The Green Hornet) a été créé en 1936 par George W. Trendle et Fran Striker pour une série radiophonique. Dans les années 1940 le personnage fut adapté en bande dessinée ainsi qu'au cinéma dans deux serials. En 1966 une série télévisée avait pour vedettes Van Williams dans le rôle de Britt Reid/Le Frelon et Bruce Lee dans le rôle de Kato. Grâce à la notoriété de Lee leurs incarnations revinrent plus tard dans deux films compilant des épisodes de la série, Le Retour du Dragon (The Green Hornet, 1974) et La Revanche du Dragon (Fury of the Dragon, 1976).
« Donnez-nous le sushi.
- Ouais, donne-nous le sushi. »
IT'S NOT THAT EASY BEING GREEN
Voici maintenant l'acteur/producteur Seth Rogen dans le rôle de Reid pour ce film au budget de 120 millions de dollars écrit par lui avec Evan Goldberg, et réalisé par quelqu'un qu'on attend pas sur ce type de projet: le réalisateur français Michel Gondry (Eternal Sunshine of the Spotless Mind). On attend pas non plus Rogen en justicier masqué mais il a perdu du poids et est devenu plus athlétique pour le personnage. Après tout pourquoi est-ce qu'il ne pourrait pas étendre son registre de rôles au-delà de la comédie? Jim Carrey l'a fait et Seth Rogen serait assez talentueux pour le faire aussi. Excepté qu'il ne tente même pas de poser ne fut-ce qu'un orteil au-delà de sa zone de confort personnelle.
« Kato, j'veux que tu me prennes la main et que tu me suives dans cette aventure.
- Je vais y aller avec toi mais j'ai pas envie de te toucher. »
Son Britt Reid est un "riche crétin" et un gaffeur de super-héros accidentel largement dépassé en intelligence par Kato, l'artiste martial et maître-inventeur joué par l'acteur et superstar de la musique taïwanaise Jay Chou. Seth Rogen et Evan Goldberg sont de toute évidence beaucoup plus intéressés par la bromance des deux personnages (« Les filles sont toutes des emmerdeuses. Heureusement que t'es là, Kato. ») que par le matériel source, passé Kato et la voiture modèle rétro customisée et équipée de "plein de trucs super cools": La Beauté noire (The Black Beauty). Ils sacrifient même un personnage important du Frelon vert original tout comme Jim Phelps avait été maltraité dans le premier Mission: Impossible (1996).
« Je devrai tuer Kim moi-même, c'est ça l'amitié. »
L'Oscarisé Christoph Waltz ajuste constamment son interprétation de Chudnofsky entre le nazi de Inglorious Basterds (« Decapite des statues. Je décapite toujours de vraies personnes, moi. ») et le vilain conventionnel de blockbuster. Il délivre tout de même une des meilleures scènes du film, face à James Franco dans son truc habituel, avant de sembler à peine concerné et de lâcher prise vers la fin en cuir rouge et masque à gaz! A ce rythme Waltz ser la prochain Victor Newman dans Les Feux de l'amour mais heureusement que Nicolas Cage a quitté le film, imaginez-le donc avec cette réplique: « Je suis Bloodnofsky. J'en ai tué des milliers et j'en tuerai des milliers d'autres. » Le légendaire Edward James Olmos est mal distribué dans le rôle du rédacteur en chef du Sentinel Mike Axford et Cameron Diaz (Lenore Case) est virtuellement inexistante.
« Well, it’s not really my movie. » (Michel Gondry)
Lorsqu'elles ne poussent pas les limites de l'incrédulité vers les sommets du ridicule, grâce à des effets numériques dernier cri et la conversion en 3D, les séquences d'action empruntent plutôt joyeusement aux franchises 007 et Superman. Vous ne trouverez pas la moindre trace de la créativité de Michel Gondry dans The Green Hornet, tellement le résultat est un film pop-corn extra-large en mode WTF total (le Frelon et Kato chantent Gangsta's Paradise quand ils essayent la Black Beauty). Quelque part entre Iron Man et Max La Menace avec Steve Carell, personne ne semble prendre ça au sérieux de toute manière.
Le DVD Zone 1 contient l'excellent doublage francophone québécois avec le talentueux Tristan Harvey doublant Britt Reid/Le Frelon vert. Harvey est aussi la voix de Kevin James ou de Ricky Gervais au Québec et appartient au club très fermé de ces artistes en doublage qui peuvent vraiment apporter une valeur ajoutée aux films sur lesquels ils travaillent. Les bonus du DVD comprennent un entretien avec Seth Rogen et Evan Goldberg sur l'écriture de The Green Hornet, et The Black Beauty: Rebirth of Cool, une featurette consacrée à la vraie star du film.
« Je l'ai appelé La Beauté Noire.
- Kato! Elle est de toute beauté! Et elle est noire. »
http://collider.com/the-green-hornet-interview-seth-rogen-evan-goldberg-on-set/37011/
http://www.deadline.com/2010/07/comic-con-7-sony-green-hornet-panel/
http://herocomplex.latimes.com/2011/01/16/green-hornet-director-michel-gondry-its-not-really-my-movie/
http://www.doublage.qc.ca/p.php?i=162&idmovie=3268
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