["Mini-critique" sans spoilers] Un duo improbable flic/consultant (un de plus), un cours sur Léonard de Vinci, des scènes surréalistes, des écrans multiples et du name dropping artistique et philosophique sont quelques uns des ingrédients de L'Art du crime.
Cette nouvelle série policière en 6 épisodes de Gaumont Télévision a débuté ce soir sur France 2 avec un épisode en deux parties réalisé par Charlotte Brandström.
Cette nouvelle série policière en 6 épisodes de Gaumont Télévision a débuté ce soir sur France 2 avec un épisode en deux parties réalisé par Charlotte Brandström.
Créé par Angèle Herry-Leclerc et Pierre-Yves Mora, L'Art du crime a pour vedettes Nicolas Gob dans le rôle d'Antoine Verlay et Éléonore Gosset-Bernheim dans celui de Florence Chassagne. Verlay est un policier grincheux qui travaille sans l'avoir voulu pour l'OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels). Ignorant en matière artistique, il est contraint de faire équipe avec Florence Chassagne, une historienne d'art qui est beaucoup trop imaginative (parmi d'autres problèmes). La jeune femme pourrait être une cousine éloignée de Chloé Saint-Laurent (Profilage) ou la nièce française du Professeur T. Toutefois Florence n'est clairement pas parente de l'antiquaire Lovejoy (Les règles de l'art, 1986-1994) malgré les quelques tentatives d'humour de cette première. Et pendant que nous y sommes, le duo n'est pas Laurence et Avril des Petits meurtres d'Agatha Christie. Même s'il travaille dur pour y arriver.
Deux acteurs légendaires sont les guest stars de cet épisode d'ouverture lent et truffé de clichés : Venantino Venantini en... Léonard de Vinci (sérieusement) et Miou Miou dans un rôle qui semble inspiré d'une dame française richissime bien connue. Philippe Duclos (Engrenages) interprète Pierre Chassagne, le père de Florence. Ses dialogues sont mauvais mais presque toute la distribution en a donc il n'y a pas de jaloux. Côté positif, le majordome est très bien joué par Stéphan Wojtowicz, la musique de Frans Bak (Docteur Foster, Forbrydelsen) est excellente et les extérieurs sont superbes. De toute façon les crimes télé se vendent bien partout dans le monde.
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