vendredi 23 janvier 2015

WOLF HALL - ÉPISODE 1: THREE CARD TRICK (BBC TWO)

1529 à la cour de Henry VIII. Le cardinal Wolsey n'a pas réussi à obtenir du pape l'annulation du mariage royal. Thomas Cromwell, son juriste, assiste le cardinal tandis que commence la disgrâce de son maître.

Wolf Hall, la très attendue adaptation en six épisodes d'une heure de Wolf Hall et Bring Up the Bodies (1), les romans de Hilary Mantel, a débuté cette semaine sur BBC Two.

« Well, these days 24 hours feels like a victory. »

Adapté par l'auteur de théâtre et scénariste Peter Straughan (La Taupe) et réalisé par Peter Kosminsky (Le Serment), Wolf Hall est une de ces fictions où l'on ne peut qu'attendre de la BBC qu'elle "assure". Le matériel source de cette production de 7 millions de livres est un best-seller et sa suite. Le tournage a eu lieu en Angleterre avec une distribution de haut niveau (plus de 100 personnages) ayant à sa tête Mark Rylance (Deux soeurs pour un roi) et Damian Lewis (Homeland).

Certains des rôles importants sont interprétés par Bernard Hill, Claire Foy (Timbré, La petite Dorrit), Anton Lesser (Game of Thrones, Les enquêtes de Morse), Mark Gatiss (Sherlock), l'acteur et réalisateur français Mathieu Amalric (The Grand Budapest Hotel), Joanne Whalley, Jonathan Pryce, Jessica Raine (Call the Midwife), etc...

« At last, a man born in a more lowly state than myself. »

Le premier épisode est parfait au-delà de toute attente. Il commence en octobre 1529 lorsque les brutaux ducs de Norfolk (Hill) et Suffolk (Richard Dillane) viennent signifier au cardinal Thomas Wolsey (Pryce), un des hommes les plus puissants d'Angleterre, qu'il vient d'être démis de ses fonctions de lord chancelier. Thomas Cromwell (Rylance), le discret bras droit du cardinal, fait alors son entrée afin de faire gagner à son maître fataliste un peu de temps. Plus tard il se rappelle du jour où Wolsey l'a engagé à son service, huit ans auparavant.

« Master Cromwell, your reputation is bad. You don't defend yourself?
- Your Majesty can form your own opinion. »

Mark Rylance est formidable dans le rôle de Thomas Cromwell, un homme aux origines modestes, fils d'un forgeron cruel, qui a passé 12 ans à l'étranger avant de revenir en Angleterre. Parlant couramment le Français, le Latin et l'Italien, Cromwell est intelligent et il demeure loyal au cardinal au moment de sa chute. Il est aussi un mari et père dévoué. Alors qu'il plaide la cause de Wolsey il finit par être remarqué par Henry VIII.

« She lets him pull down her shift and kiss her breasts.
- Good man if he can find them. »

Le récit se déroule patiemment autour de Cromwell avec des allers-retours entre 1529 et 1521. Il transporte sa tristesse dans les allées du pouvoir, où il utilise son esprit aiguisé et sa sagacité pour traiter des questions politiques et religieuses ainsi que des affaires intimes de la royauté. Nous faisons la connaissance de ses antagonistes: le sinistre Stephen Gardiner (Mark Gatiss), Thomas More (Anton Lesser) et la dangereuse Anne Boleyn (Claire Foy). Damian Lewis/Henry VIII apparait seulement vers la fin des 60 minutes.

« God damn it,  Cromwell. Why are you such a... person? »

Wolf Hall apporte une perspective nouvelle et un attrait moderne à la saga archi-connue des Tudor. Cette première heure comporte de belles scènes: le tour de cartes, les décès de l'épouse de Cromwell et de leurs filles, ainsi que le marteau. Les décors sont de grande classe et l'utilisation très commentée de la lumière des bougies rend la photographie de Gavin Finney (The Fear) superbement atmosphérique. La musique de Debbie Wiseman (Father Brown, Jekyll) est à la fois magnifique et poignante.

«  You look like a foreigner.
- I am a foreigner. »

Wolf Hall débutera aux États-Unis sur PBS en avril. C'est une co-production de Company Pictures et de la compagnie américaine Playground Entertainment (The White Queen, Dancing On The Edge) pour BBC Two et Masterpiece, en association avec BBC Worldwide, Altus Media et Prescience. Les producteurs exécutifs sont John Yorke (Company Pictures), Colin Callender (Playground), Polly Hill (BBC), Rebecca Eaton (Masterpiece), Martin Rakusen et Ben Donald (BBC Worldwide) ainsi que Tim Smith (Prescience). Mark Pybus produit.

Arte diffusera Wolf Hall en France et en Allemagne. 

(1) En Français, Le Conseiller - Dans l'ombre des Tudors et Le Conseiller 2 - Le Pouvoir, chez Sonatine Editions (http://www.sonatine-editions.fr/).

http://www.bbc.co.uk/programmes/p02gfy02
http://www.pbs.org/wgbh/masterpiece/programs/wolf-hall/
http://hilary-mantel.com/
http://www.debbiewiseman.co.uk/

Voir aussi:

http://www.theguardian.com/books/2015/jan/18/wolf-hall-england-bbc-film-belgium-hilary-mantel-praise 
http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/tv/news/new-camera-technology-meant-wolf-hall-adaptation-could-be-shot-by-candlelight-9918686.html
http://www.denofgeek.com/tv/wolf-hall/33752/wolf-hall-episode-1-review-three-card-trick
http://www.telegraph.co.uk/culture/tvandradio/tv-and-radio-reviews/11361237/Wolf-Hall-episode-one-review.html

mardi 20 janvier 2015

ARSÈNE LUPIN - SAISON 1 (KOBA FILMS)


À François JAUBERT

L'Europe à la fin des années 1920. Élégant et charmeur, Arsène Lupin est un gentleman cambrioleur qui vole sans violence. Insaisissable, ce maître du déguisement ridiculise les autorités. Les meilleurs enquêteurs ne peuvent l'arrêter, bien que lui-même aime utiliser son intelligence pour jouer les détectives. Spécialement si une jolie femme est impliquée. 

Arsène Lupin (1971-1974), avec Georges Descrières, est une des séries les plus populaires de l'Histoire de la télévision française. En décembre 2014, Koba Films a sorti un coffret DVD quatre disques de sa première saison.

« Voler oui! Et encore, à condition de ne voler que des nantis, que des injustes ou des exploiteurs. Et d'ailleurs Lupin ne vole pas. Il rétablit l'équilibre.  »

Créé par l'écrivain français Maurice Leblanc (1864-1941), Arsène Lupin est apparu dans 39 nouvelles et 17 romans entre 1905 et 1939. Plusieurs acteurs l'ont interprété au cinéma, dont Robert Lamoureux en 1957 et 1959. En 1960, Jean Gascon joue Lupin dans une adaptation du roman L'Aiguille creuse pour la télé canadienne. Durant la décennie, le scénariste et réalisateur Jacques Nahum essaie de convaincre la télévision française de l'intérêt de faire d'Arsène Lupin une série. Nahum, qui avait adapté Le Saint avec le film Le Saint mène la danse (1960), voulait transposer les aventures de Simon Templar pour le petit écran mais n'avait pu obtenir les droits.

Fin 1968, L'Office de Radiodiffusion-Télévision Française décide de produire Arsène Lupin avec Mars International Productions (la société de Jacques Nahum) et Pathé. L'acteur de théâtre et de cinéma Georges Descrières (de la Comédie-Française) est choisi pour le rôle-titre en 1969. La chaîne allemande WDR, Radio-Canada, les Autrichiens d'ORF, la télévision belge, les Hollandais de NCRV, les Italiens de la RAI et les Suisses deviennent coproducteurs. Ce financement international permet un budget confortable et fait voyager Lupin en Europe avec son chauffeur Grognard (Yvon Bouchard) (1) durant la presque totalité des 13 épisodes d'une heure. Les scénaristes prennent des libertés avec l'oeuvre de Leblanc pour présenter un Arsène Lupin plus léger.

1. Le Bouchon de cristal. Lupin doit sauver son protégé Gilbert de la guillotine après qu'un cambriolage chez le richissime Daubrecq ait mal tourné. Un début de série impeccable, adapté par Jacques Nahum & René Wheeler et réalisé par Jean-Pierre Decourt. Avec Nadine Alari (Clarisse) et Daniel Gélin (Daubrecq).

2. Victor de la Brigade Mondaine. Adapté par Claude Brulé et réalisé par Jean-Pierre Decourt. Le nouveau préfet a une arme secrète contre Arsène Lupin: l'inspecteur Victor. Ce travail splendide de Brulé (« Vous êtes vraiment sûr que vous êtes vous? ») introduit le commissaire Guerchard (Roger Carel, brillant), ennemi juré de Lupin, et la comtesse Natacha (Marthe Keller), complice d'Arsène.

3. Arsène Lupin contre Herlock Sholmes. Quelqu'un a tué le banquier Raoul Dautrec mais lui a laissé son "Diamant Royal". Un classique de Claude Brulé réalisé par Decourt. Henri Virlojeux et Marc Dudicourt sont Herlock Sholmes (« Mon cher et fidèle ami. ») et Wilson (« Mon cher et grand ami. »), parodies de Holmes et Watson.

4. L'arrestation d'Arsène Lupin. Lupin est capturé. À moins que... Une autre perle de Brulé et Decourt et une interprétation de Roger Carel digne d'une récompense.

5. L'Agence Barnett. Adapté par Nahum & Wheeler et dirigé par Jean-Pierre Decourt, cet épisode inégal se concentre principalement sur les tribulations de l'inspecteur Béchoux (Jacques Balutin).

6. La demoiselle aux yeux verts. Adapté par Albert Simonin (Les Barbouzes) avec les époux Rolf & Alexandra Becker (Dickie Dick Dickens) et réalisé par Dieter Lemmel. Cette oubliable production Bavaria Atelier pour la WDR ressemble plus à un croisement entre Le Saint et Le comte Yoster a bien l'honneur (Graf Yoster gibt sich die Ehre, 1967-1976), autre série Bavaria, qu'à Lupin. Avec Kathrin Ackermann dans le rôle de Lady Dora Bakefield.

7. La chaîne brisée. Écrit par Jean Marcillac. Adapté par Jacques Armand et réalisé par Paul Cammermans. Arsène Lupin est en Hollande pour cette histoire d'espionnage étonnamment réussie.

8. La femme aux deux sourires. Adapté par Albert Simonin, Dussio Tessari, Adriano Baracco et le réalisateur Marcello Baldi. L'icône italienne Raffaella Carrà joue Antonina dans cette farce déplorable produite par Ultra Film pour la RAI.

9. La chimère du calife. Adapté par Simonin et R & A. Becker. Réalisé par Dieter Lemmel et produit par Bavaria. Avec Gunnar Möller et Bernd Schäfer dans les rôles de Fox et Robertson, pâles copies de Sholmes et Wilson.

10. Une femme contre Arsène Lupin. Adapté par Jacques Armand. Réalisé par Tony Flaadt. Produit par Regusci Film pour SSR. François Simon et Louis Arbessier ne peuvent sauver cette étape suisse de l'ennui.

11. Les anneaux de Cagliostro. Un épisode autrichien modérément amusant adapté par Georges Grammont et R & A. Becker. Réalisé par Wolf Dietrich.

12. Les tableaux de Tornbüll. Écrit par J. Namus. Adapté par Georges Grammont et R & A. Becker. Réalisé par Wolf Dietrich et produit par Bavaria. Lady Bakefield (Kathrin Ackermann) revient dans ce laborieux escamotage de toiles.

13. Le Sept de coeur Une excellente conclusion holmesienne par la Radio Télévision Belge adaptée par Nathan Grigorieff et réalisée par Jean-Louis Colmant. Raoul de Manez interprète Maurice Leblanc lui-même.

La deuxième chaîne de l'ORTF diffuse Arsène Lupin de mars à juin 1971 et son accueil justifie une deuxième saison (1973-1974). Les rediffusions ont contribué à faire de Georges Descrières le Lupin définitif pour des générations de téléspectateurs (mais pas forcément  pour les fans de Leblanc). Entouré de visages français familiers de l'époque (Bernard Lavalette, Pierre Massimi, Monique Tarbès...) ou bien à l'étranger, le charisme nonchalant de Descrières et ses déguisements font de la série un plaisir particulier. La popularité d'Arsène Lupin doit aussi à la musique de Jean-Pierre Bourtayre. Le thème, arrangé par José Bartel, est illustré par un générique "bondien" conçu par Jean Fouchet pour Eurocitel.

L'Arsène, la sublime chanson du générique de fin, a été composée par Bourtayre et Jacques Lanzmann pour Jacques Dutronc. Les bonus du coffret Koba Films incluent une vidéo de Dutronc chantant une autre (très bonne) version de la chanson, une biographie de Maurice Leblanc et un texte sur la vie de Lupin.

(1) Yvon Bouchard est doublé par Francis Lax dans certains épisodes.

http://www.kobafilms.fr/nouveautes/arsene-lupin---saison-1-413.html
http://arsenelupingc.free.fr/index.php 
http://www.ina.fr/video/CPF86626021/les-coproductions-a-l-ortf-une-interview-d-yves-jaigu.fr.html
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/arsene-lupin-1971-1974 


Voir également:

- Les nombreuses vies d'Arsène Lupin par André-François Ruaud (Moutons électriques, 2005).
- Génération télé par Thierry Wolf & Stéphane Lenoir (Les Belles lettres/F.G.L, 1994).

mercredi 7 janvier 2015

MAIGRET - VOLUME 2 (KOBA FILMS)

Dans les années 1950, le commissaire Jules Maigret, un policier français laconique et fumeur de pipe, se sert de sa connaissance profonde de la nature humaine pour résoudre des crimes. Le volume 2 de la série Maigret (1991-2005, 54 épisodes de 90 minutes), avec le grand Bruno Cremer, est disponible depuis le mois dernier en DVD chez Koba Films

Ce coffret contient huit épisodes de l'adaptation définitive des enquêtes du personnage créé par l'écrivain belge Georges Simenon.

« Monsieur le commissaire. Il ne faut pas m'en vouloir. C'est pour moi l'occasion d'en apprendre sur votre fameuse méthode.
- Mais j'ai pas de méthode. Et pour l'instant je ne sais rien. » 

Le producteur anglais Steve Hawes, ex-patron des dramatiques chez Granada Television, et les producteurs français Eve Vercel et Robert Nador de Dune Production, ont développé Maigret pour Antenne 2 alors que la chaîne (rebaptisée France 2 en 1992) était en quête d'un successeur à la série Les Enquêtes du commissaire Maigret (1967-1990) avec Jean Richard. L'acteur de cinéma, de théâtre et de télévision Bruno Cremer accepte de jouer le mythique commissaire après une longue réflexion et pour 12 téléfilms seulement.

Afin de distinguer radicalement leur version de la précédente, les producteurs décident de la situer dans les années 1950. En outre ils veulent lui donner un aspect cinématographique, d'où un budget nécessitant une co-production avec les télévisions suisse et belge, La 5 puis EC Télévision Paris. Mais aussi de tourner en Suisse, Belgique, République tchèque (qui deviendra un partenaire de production essentiel) ou en Finlande. Et même plus tard en Afrique du Sud ou Cuba pour certains épisodes.

Laurent Petitgirard a composé et dirigé le magnifique thème générique de Maigret, ainsi que la superbe musique de la majeure partie de la série. La distribution semi-régulière comprend Anne Bellec (Mme Maigret), Jean-Claude Frissung (Janvier) et Éric Prat (Torrence).

- La patience de Maigret (1993). Dirigé par le réalisateur polonais Andrzej Kostenko. Adapté par Gildas Bourdet et Andrzej Kostenko. Agnès Soral (Aline Bauche), l'acteur/réalisateur Claude Faraldo (Manuel Palmari) et Raoul Delfosse (le directeur de la PJ) reviennent dans cette suite moyenne au faible Maigret se défend (1993). L'acteur suisse Fernand Berset joue le juge Ancelin

- Maigret et l'homme du banc (1993). Réalisé par le metteur en scène belge Étienne Périer. Adapté par Jean-Pierre Sinapi et Daniel Tonacchela. Un homme meurt poignardé. Sa veuve dit à Maigret que la cravate et les chaussures jaunes du cadavres ne sont pas les siennes. Périer remet clairement la série sur les rails. Avec Marie Dubois (Mme Thouret), Andréa Ferréol (Mariette), Julie Jézéquel (Monique) et Fred Personne (Saimbron). Samuel Le Bihan joue un jeune inspecteur.

« Je ne vois vraiment pas où vous voulez en venir, commissaire.
- Ah mais moi non plus, maître. Vous savez, au début d'une enquête on est dans le noir. On tatonne. »  


- Maigret et les témoins récalcitrants (1993). Réalisé par Michel Sibra. Adapté par Christian Rullier et Michel Sibra. Léonard Lachaume, patron d'une biscuiterie, est retrouvé mort sur son lit. Un excellent épisode dans lequel Denise Chalem (Solange) et Christiane Cohendy (Véronique) interprètent leurs personnages avec subtilité.

- Maigret et le Fantôme (1994). Tourné en Finlande par le réalisateur Hannu Kahakorpi. Adapté par Henri de Turenne et Akli Tadjer. Maigret s'envole pour Helsinki afin de découvrir ce que l'inspecteur Lognon faisait en Finlande avant que qu'on ne tente de le tuer. Heinz Bennent (Junker), Elizabeth Bourgine (Mirella) et Timmo Torikka (Ari) figurent dans la distribution invitée. Cette co-production avec la chaîne finlandaise TV1 amène astucieusement le quintessentiel policier français là où on ne l'attend pas.

- Maigret et l'écluse N°1 (1994). Réalisé par Olivier Schatzky. Adapté par Christian Rullier d'après L'écluse N°1. Jean Yanne est fabuleux dans le rôle d'Émile Ducrau (« Entre une boniche qui a pas inventé les bulles et une femme qui pense qu'à son ménage, j'suis gâté moi. »), un riche propriétaire de péniches et de carrières. Georges Staquet est parfait en Gassin dans un des meilleurs épisodes de toute la série.

- Cécile est morte (1994). Réalisé par Denys de la Patellière. Adapté par Alexandre & Denys de la Patellière et Christian Watton. Cécile, une jeune femme, se plaint régulièrement à Maigret d'étranges visites nocturnes dans l'appartement où elle vit avec sa tante. Bientôt sa tante est étranglée et Cécile est retrouvée morte tout près des locaux de la police. Claude Piéplu, fidèle à lui même, porte ce très bon téléfilm dans le rôle de Charles Dandurand, avocat radié du barreau.

- La tête d'un homme (1994). Adapté par Christian Rullier et dirigé par le réalisateur tchèque Jujaj Herz. Épouvantable, à l'exception de la présence du talentueux Emmanuel Salinger en Radek. Marisa Berenson joue Mrs Crosby.

« C'est un homme comme vous que j'aurais dû épouser, commissaire.
- Trop tard. »
 
- Maigret se trompe (1994). Ce beau portrait de femmes écrit par Dominique Roulet et mis en scène par Joyce Bunuel conclut le coffret. Avec Danielle Lebrun (Mme Gouin), Bernadette Lafont (Mme Brault), Brigitte Catillon (Antoinette Ollivier), Anny Romand (Mlle Decaux) et François Perrot (le docteur Gouin).

Les huit épisodes de ce coffret DVD de Koba Films sont répartis sur quatre disques. Des sous-titres pour sourds et malentendants (inédits) sont disponibles.

https://www.youtube.com/watch?v=0jUAfzBjwVE (Un entretien avec Étienne Périer pour MHz, qui diffuse Maigret aux États-Unis.)

Voir également: