vendredi 29 juillet 2011

EUROCOPS

[11.27] The Bill a peut-être été supprimé par ITV en 2010 après 27 ans mais le personnage de Jack Meadows, interprété par Simon Rouse, visite Leipzig pour un spécial de la série policière allemande Brigade du Crime (SOKO Leipzig).

Le tournage d'un téléfilm spécial d'une heure et demie de la série SOKO Leipzig titré Die schwarze Witwe (La veuve noire) a débuté cette semaine. Diffusé depuis 2001 sur la chaîne ZDF, la "Krimi-Serie" SOKO Leipzig est une des nombreuses séries dérivées de la vénérable série policière SOKO 5113 (lancée en 1978). Jack Meadows, à la retraite depuis peu, rend visite à son ami le patron de la SOKO Leipzig, Hajo Trautzschke (Andreas Schmidt-Schaller). Lorsqu'il repère la protagoniste d'un ancien dossier londonien non résolu.

En 2008-2009, ITV et ZDF avaient joint leurs forces pour un crossover entre SOKO Leipzig et The Bill titré Entführung in London. Son réalisateur, Robert Del Maestro (qui a travaillé sur les deux séries en plusieurs occasions), réalise ce nouveau spécial qui doit être diffusé par ZDF en janvier 2012. De 1994 à 2006, la chaîne privée allemande RTL a diffusé une adaptation locale de The Bill appelée Die Wache. SOKO Leipzig est produit par UFA Fernsehproduktion.

http://www.quotenmeter.de/cms/?p1=n&p2=51093&p3= (En Allemand)
http://www.digitalfernsehen.de/SOKO-Leipzig-ermittelt-wieder-mit-britischen-Kollegen.62063.0.html (En Allemand)
http://www.robertdelmaestro.com/main.html

lundi 25 juillet 2011

DES REQUINS DANS L'AVION

Torchwood: Miracle Day continue sur BBC One avec la diffusion jeudi dernier de son deuxième épisode, Rendition. Une semaine après la chaîne câblée US Starz, coproductrice de cette quatrième saison de Torchwood avec BBC Worldwide Productions.

« Next Day... No one dies. »

Dans un monde où les gens ont arrêté de mourir, l'agent de la CIA Rex Matheson (Mekhi Phifer) cherche des réponses au Pays de Galles. Plus tard il retourne en Amérique assisté d'une collègue prénommée Lyn (Dichen Lachman) à bord d'un avion spécial, avec Gwen Cooper (Eve Myles) et Captain Jack (John Barrowman) sous sa garde. Mais il a besoin en urgence de l'aide téléphonique du docteur Vera Juarez (Arlene Tur). Au siège de la CIA, Esther Drummond (Alexa Havins) découvre qu'elle et Rex sont victimes d'un coup monté. Oswald Danes (Bill Pullman) devient une star des médias grâce à un acte de contrition télévisuelle et suscite l'intérêt de Jilly Kitzinger (Lauren Ambrose), gourou des relations publiques.

« There is only one river. There is only one sea.
And it flows through you, and it flows through me. » (Peter, Paul & Mary, River of Jordan)

Dans un monde [voix du regretté Don LaFontaine] où l'exécution ratée d'un pédophile et meurtrier est devenu un sujet d'hilarité pour site de vidéos en ligne, la seule exécution qui pourrait peut-être réussir est celle de la série Torchwood. Rhys (Kai Owen), le mari de Gwen, reste au Pays de Galles avec leur bébé alors que les projecteurs sont toujours sur l'emm...deur ultime [désolé] Rex et Miss Bonne Fille CIA 2011 Esther. Tous les deux sont pris dans ce qui semble être une conspiration à la X-Files où leur patron Brian Friedkin - le grand Wayne Knight - joue un rôle. Il prend apparemment ses ordres d'un triangle (les Mystérons de Mars? le SPECTRE? News International?) qui n'aime pas Jack.

Ecrit par Doris Egan (Dr House) et réalisé par Billy Gierhart, Rendition s'écroule avec les peu convaincants remords télé d'Oswald, censés retourner l'opinion publique. Puis arrive la petite soeur de Fran Drescher alias la PR de l'Enfer, Vera fait son Robert Stack lorsque Jack est empoisonné par Lyn - dont le nom de famille doit être Fourbe, et MacGyver Gwen déchire l'avion. « Welcome to Torchwood », conclut-elle après que l'agent Fourbe se soit livrée à un embarassant numéro. Cette réplique devra sans doute être discutée, non que l'épisode soit dépourvu de bons moments: Rhys "défendant" Jack, Rex et le steward "gay", ou « There is no Golden Hour anymore ».

L'épisode suivant est écrit par la très respectée scénariste et productrice Jane Espenson. A ce stade elle pourrait tout aussi bien s'appeler Jane Esperanza parce que ce dont la saison 4 de Torchwood a en effet le plus besoin maintenant c'est d'un Miracle Day.

http://danowen.blogspot.com/2011/07/torchwood-miracle-day-rendition.html
http://www.flickfilosopher.com/blog/2011/07/torchwood_miracle_day_episode_1.html
http://feelinglistless.blogspot.com/2011/07/even-works-of-pip-jane-and-peter-r.html
http://www.denofgeek.com/television/980462
/torchwood_miracle_day_episode_2_spoilerfree_review.html
http://kronikmarsiennes.canalblog.com/archives/2011/07/17/21617605.html

samedi 16 juillet 2011

THE TOURIST

Torchwood: Miracle Day a débuté sur BBC One jeudi soir. Une semaine après la chaîne câblée américaine Starz, qui coproduit maintenant Torchwood avec BBC Worldwide Productions. Miracle Day arrive deux ans après Torchwood: Children of Earth, chef d'oeuvre en cinq épisodes.

Le sinistre Oswald Danes (Bill Pullman) est sur le point d'être exécuté dans un pénitencier du Kentucky lorsque les choses ne se passent pas comme prévues. Pendant ce temps, un nom connu seulement dans des cercles très restreint attire l'attention de l'agent de la CIA Esther Drummond (Alexa Havins): Torchwood. Elle informe son collègue Rex Matheson (Mekhi Phifer) mais celui-ci à un spectaculaire accident de la route. Au Pays de Galles, l'ex-membre de Torchwood Gwen Cooper (Eve Myles) vit avec son mari Rhys (Kai Owen) et leur bébé - seul le sergent de police Andy Davidson (Tom Price) peut la contacter. Rex survit car la mort a pris un congé sabbatique et personne d'autre dans le monde ne meurt non plus. Esther a le sentiment que ce "miracle" planétaire pourrait être lié à Torchwood et effectue des recherches aux archives, où elle rencontre le capitaine Jack Harkness (John Barrowman).

« No one dies these days.
- You wanna bet? »

Torchwood: Miracle Day est le quatrième avatar de la série dérivée de Doctor Who lancée en 2006 et initialement développée ainsi que produite par BBC Wales. La coproduction américaine et le tournage aux Etats-Unis (majoritairement) ont soulevé quelques appréhensions mais les fans espéraient que les producteurs exécutifs Russell T. Davies (créateur de Torchwood), Julie Gardner et Jane Tranter garantissent l'intégrité du programme. Davies lui-même a écrit ce premier épisode, aptement titré The New World, qui est réalisé par Bharat Nalluri - par ailleurs producteur exécutif. Lorsqu'il est en forme Nalluri est bien plus qu'un réalisateur, c'est un styliste de génie. Il a réalisé les premières de MI-5, Les Arnaqueurs VIP (dont il a eu l'idée), et Life on Mars. C'est l'homme à l'origine de l'identité stylistique de ces trois succès qui ont établi la réputation de Kudos, leur compagnie de production. Malheureusement son nom est aussi associé à ce gâchis appelé Outcasts.

The New World a la double charge de réinstaller Torchwood après une absence de deux ans et de le transplanter dans un cadre américain sans trahir son ADN. Toutefois Torchwood: Miracle Day est principalement conçu pour les téléspectateurs de Starz et se trouve submergé par des figures imposées de la fiction télé d'outre-Atlantique dès le peu inspiré et trop court générique, sorti tout droit d'une série médicale. Sans "Tarantino Gwen", Rhys et ce héros méconnu de Torchwood qu'est Andy, Captain Jack serait sans doute une special guest star dans sa propre série (avec un petit truc assez prévisible) n'arrivant qu'après 20 bonnes minutes. Et les possibles équipiers Esther et Rex ne sont pas une consolation, car la première est l'agent du gouvernement typique de la télé américaine et le second est un des personnages les plus irritants de l'histoire de la télé. Parmi les petits nouveaux, seule le docteur Vera Juarez (Arlene Tur) est d'un réel intérêt pour le moment.

L'épisode est néanmoins dans l'ensemble regardable avec ses 50 minutes de science-fiction US type (The X-Files, Warehouse 13, etc...) et son humour inégal, des séquences d'action réalisées sur mesure pour le marché nord-américain, ainsi que la brilliante présence de Bill Pullman. L'épisode suivant de cette dystopie entre Malthus et 24 nous dira ce qui reste de l'identité de ce qui fut originellement une série britannique. Une identité qui s'efface derrière les nécessités économiques.

(Remerciements à Aurélie Demonchaux)

jeudi 14 juillet 2011

ETAT DE L'UNION

La quatrième saison de Torchwood débute ce soir sur BBC One. Titrée Torchwood: Miracle Day, la nouvelle saison de ce qui fut à l'origine développé et produit par BBC Wales, est coproduite par BBC Worldwide Productions et la chaîne câblée premium américaine Starz. Starz diffuse en fait Miracle Day aux Etats-Unis depuis la semaine dernière.

Torchwood a été lancé en 2006 et sa quatrième incarnation arrive deux ans après Torchwood: Children of Earth, l'ambitieuse mini-série en cinq épisodes. Alors que le difficile climat budgétaire impacte inévitablement les séries de la BBC, Doctor Who (la série dont est issue Torchwood) semble être dans une santé assez satisfaisante niveau audience et est commercialement au sommet (1) sous le règne du showrunner Steven Moffat. Toutefois une poignée de vieux fans pourraient discuter la qualité de la première moitié de la sixième saison, et tous les autres s'inquiètent à cause de la "saga" de la programmation 2012 et du départ de deux producteurs exécutifs.

Mais les fans de Torchwood ont eux aussi leur lot de préoccupations, proportionnellement à la part d'argent américain dans le budget de Miracle Day et au fait que ça a été tourné majoritairement aux Etats-Unis. Les précédents en matière d'implication financière US dans des séries britanniques telles que Les Arnaqueurs VIP ou le remake du Prisonnier n'aident pas. Les fans espèrent que la présence des producteurs exécutifs Russell T. Davies (créateur de Torchwood), Julie Gardner et Jane Tranter à bord sera la garantie de l'intégrité du programme. Pas étonnant que les loyaux fans de Doctor Who éprouvent des craintes quant à la possibilité d'un financement américain dans l'avenir.

Russell T. Davies a récemment démenti que cela puisse arriver (2). En 2010, Jane Tranter (ex-patronne de la fiction à la BBC et maintenant vice-présidente en charge des programmes et de la production chez BBCW) avait assuré qu'une version US des aventures de leur seigneur du temps favori n'était pas à l'ordre du jour (3). Mais le double-épisode d'ouverture de la saison 6 de Doctor Who (tourné aux Etats-Unis) était une "co-production BBC America et BBC Wales", et l'argent est trop problématique ces temps-ci pour écarter d'un revers de main l'idée que le nouveau modèle économique de Torchwood pourrait être adapté aux nécessités de production d'une série telle que Who.

Pour l'instant attendons le grand soir car Captain Jack (John Barrowman) est de retour. Espérons que ce n'est pas en touriste dans une nouvelle série de science-fiction américaine.

(1) http://www.guardian.co.uk/media/2011/jul/12/doctor-who-bbc-worldwide
(2) http://www.kasterborous.com/2011/07/rtd-no-american-doctor-who/
(3) http://www.hollywoodreporter.com/blogs/live-feed/torchwood-snuffed-fox-53492

Voir aussi:

http://www.variety.com/article/VR1118039616?categoryid=4076&cs=1&cmpid
http://thierryattard.blogspot.com/2011/06/2012.html

lundi 11 juillet 2011

INTERVIEW STEVEN MOFFAT (BEANS ON TOAST)

[20.54] Nos amis de Beans On Toast, la première source d'information francophone sur le Whoniverse, viennent de mettre en ligne une interview de Steven Moffat.

Le patron de Doctor Who et co-conspirateur de Sherlock (avec Mark Gatiss) était l'invité d'honneur du Comic Con' Paris 2011.

http://www.doctor-who.fr/d_itw_moffat2011.php