dimanche 22 mai 2011

MONSTRES ET MERVEILLES

Doctor Who - The Doctor's Wife (Saison 6, Episode 4). Quelqu'un frappe à la porte du TARDIS... alors qu'il se trouve dans l'espace. Le Docteur (Matt Smith) reçoit un signal de détresse que lui et ses compagnons, Amy (Karen Gillan) et Rory (Arthur Darvill), suivent jusqu'à une étrange planète ou vit une très étrange famille.

« Somewhere over the rainbow, way up high. There's a land that I heard of once in a lullaby. »

Réalisé par Richard Clark et écrit par l'écrivain multi-récompensé Neil Gaiman (Coraline, Sandman, Neverwhere), The Doctor's Wife était initialement prévu pour la saison 5 mais retardé pour des raisons budgétaires et remplacé par The Lodger. Arriver maintenant est à bien des égards une bénédiction pour cet épisode, qui se situe hors du risqué et artificiel arc scénaristique high concept dans lequel Steven Moffat (le patron de la série) a choisi de s'embarquer. Pas d'"indices", pas de sous-intrigue de soap, pas de questions, pas de tours. Juste une histoire d'aventures dans l'espace et le temps avec des touches de surréalisme, de poésie et d'humour dans l'esprit de Douglas Adams. Ainsi qu'une inhabituelle et charmante histoire d'amour.

L'histoire de Gaiman est un rappel bienvenu de ce que peut être Doctor Who au sommet de sa forme. Un monde étrange couvert de débris - très Caro et Jeunet - est habité par un bizarre couple dickensien en "patchwork", Auntie (Elizabeth Berrington) et Uncle (Adrian Schiller), ainsi qu'un Ood aux yeux verts du nom de Nephew (Paul Kasey). Idris (Suranne Jones, entre Elsa Lanchester et Helena Bonham Carter), une jeune femme qui semble ne pas avoir toute sa tête, pourrait faire partie d'un piège mais qui est-elle donc en réalité? « Biting is excellent. It's like kissing, only there's a winner. » Et la voix de Michael Sheen (qui répète pour un biopic sur James Earl Jones?) joue au chat et à la souris avec Amy et Rory.

« Fear me, I've killed hundred of Time Lords.
- Fear me, I've killed all of them. »

Mr et Mrs Pond courant dans les couloirs a un doux parfum très séries de SF de la BBC des années 1980, tandis que Gaiman revisite les origines du Docteur grâce à une idée merveilleusement originale. Pas seulement la BBC des années 80, la "Boite mail" a un côté Curseur dans Automan. The Doctor's Wife est d'emblée un classique et espérons que Neil Gaiman en fera d'autres. Mieux, qu'il devienne le prochain patron de la série. Mieux, qu'il soit anobli pour avoir restauré la foi de certains d'entre nous en la version moderne de Doctor Who pendant 45 minutes - et qu'il devienne le prochain patron de la série.

L'épisode et le Doctor Who Confidential absolument essentiel qui suivait sont une ôde à toutes ces raisons qui font que nous aimons notre "madman in a box". Il était une fois...

« Do you believe any of this stuff?
- I was there. »

http://cathoderaytube.blogspot.com/2011/05/doctor-who-series-6-doctors-wife-review.html
http://www.denofgeek.com/television/880521/neil_gaiman_interview_all_about_writing_doctor_who.html

1 commentaire:

Sunjin a dit…

*touché*

et merci!