lundi 3 mai 2010

LE VAISSEAU DE L'ANGOISSE

[7.00] Doctor Who - Flesh and Stone (Saison 5, Episode 5): Le Docteur (Matt Smith), Amy Pond (Karen Gillan), River Song (Alex Kingston) et les prêtres paramilitaires sont piégés dans le vaisseau Byzantium. Et les Anges pleureurs ne leur veulent pas du bien.

« Nobody panic... Just me, then. »

L'escalade de la terreur psychologique pour heure de grande écoute continue dans cette conclusion de l'histoire de la semaine dernière (The Time of Angels), grâce au scénariste et patron de Doctor Who et au réalisateur Adam Smith. Espérons que Smith aura le temps de diriger un spécial de Noël avant qu'un studio hollywoodien tel que Lionsgate ne lui fasse une proposition tentante.

Comme si la partie de cache-cache avec les Anges ne suffisait pas, the Moff nous promène dans les bois, où le sort du chef des prêtres est de loin le plus clément (n'avoir jamais existé est bien pire). Octavian fait face à la mort avec à la fois la grandeur du soldat expérimenté et la conviction ainsi que la foi du prêtre. Iain Glen mérite un BAFTA ou une récompense de ce genre pour cette scène (« I think sir, you know me on my best »).

« How's life? Sorry, bad subject. » Ce que Matt Smith a accompli en seulement cinq épisodes est remarquable. C'est très rafraîchissant de voir son Docteur être sarcastique ou en colère (« WHAT ELSE HAVE YOU GOT? ») et c'est fascinant de voir un peu de Patrick Troughton, William Hartnell ou Peter Davison dans un acteur aussi jeune.

« Amy, listen to me. I am 907 years old, do you understand what that means?
- It's been a while?
- Yeah... No, no, no! I'm 907, and look at me. I don't get older, I just change. »


Steven Moffat dynamite un irritant signe distinctif du Who moderne dans son épilogue vaudevillesque: la possible romance entre le Docteur et son assistante. N'oublions pas que Moffat a écrit Coupling (2000-2004) et que Karen Gillan faisait partie de l'équipe de The Kevin Bishop Show (2007-2008), la provocante émission comique de Channel 4. Meilleure réplique de cette scène: « About WHO I want ».

« Time can be rewritten ». Il y a des fissures partout, un problème avec Amy et River Song tuera un jour quelqu'un. L'expérience montre que dans le Doctor Who contemporain les arcs scénaristiques sophistiqués devraient être manipulés avec le plus grand soin, ou ça pourrait s'ajouter à la liste des menaces potentielles contre le Docteur. Avec Graham Norton, les réductions de budget, ou The Vampires of Venice à 18h00 (heure britannique) samedi prochain.

1 commentaire:

Sunjin a dit…

Le just me, j'ai adoré aussi, mais bon "such a hell of episode"!

Quel âge rating au fait pour ce double épisode : moins de 10, moins de 12, je n'ai pas trouvé et je pense que ma fille de 10 ans serait terrorisée.

Ian Glen avait déjà de belles répliques l'épisode dernier (avec les familles entre autre) et là superbe *big-on-dignity*

la scène de fin est énorme et géniale : un doctor charnel et des limites posées direct et Amy "qui parle de long terme" et hop!

le couple doctor/river fonctionne cette fois moi, leur scène sur la plage (lol il n'y a qu'une plage au pays de galles XD)est excellente aussi.

Sans compter la scène dans la clairière : émotionnellement chargée, et la clé semble être dans le fait qu'Amy se souvienne, mais de quoi ?

Belle gestion du "fil rouge" aussi qui est bien plus qu'un fil...

et que de questions toujours en suspens sur amy, river...